Je ne suis pas éditrice mais 1

Dystopia1

… je suis impliquée dans les éditions Dystopia Workshop.

Avant que tu t’imagines des piscines de dollars, Dystopia c’est une association à but non lucratif composée de quatre personnes. Aucun d’entre nous n’est éditeur de formation, nous sommes des lecteurs avant tout.

C’est pas forcément évident de parler de ligne éditoriale avec Dystopia. Du roman, de la nouvelle, et quelques exceptions (les corbeaux de Lise L., le témoignage de Mélanie Fazi). Du fantastique souvent, du weird, de l’inclassable. Et des projets qui sont des cartes blanches à des traductrices, des couvertures qui sont des cartes blanches à des illustrateurs.

Dystopia aura 10 ans en juin, et quelque 25 titres au compteur.

Parmi tout un tas de chouettes trucs à venir pour fêter cette décennie d’existence, Dystopia nous a proposé, à Anais V. et moi, une carte blanche pour lancer une collection de jeu de rôle. Elle s’appellera Jydérie.

Voilà pourquoi je t’annonce avec émotion que deux jeux de rôle vont paraître chez Dystopia cette année : La clé des nuages, de Felix « kF » Beroud et Bois dormant : vivre avec les ronces de Manuel « Melville » Bedouet.

La clé des nuages est un jeu symboliste et poétique pour deux personnes, où on joue un Mage qui explore des ruines mystérieuses pour aboutir la quête de toute une vie.

Bois dormant est un jeu Belonging Outside Belonging (inspiré de Dream Askew), où on joue les membres d’une communauté qui ont choisi la non-violence, dans une ville contemporaine en proie à un blocus gouvernemental, un virus étrange, une nature devenue folle et des bâtiments qui s’éveillent.

Qu’est-ce que quoi, Eugénie ? C’est quoi le lien, là ?

Deux jeux sans scénario, sans MJ et sans dés, déjà.
Deux jeux où on sait dès le début qu’on ne jouera pas la violence ni le combat, et qui ne sont pourtant pas dénués de tension ou de dureté.
Deux jeux qui se focalisent sur la complicité entre joueuses pour produire une belle expérience, qui invitent à s’écouter et à tenter de se comprendre.
Deux jeux qui nous font confiance pour être bouleversés d’être humains, au fond.

Bref, je sais pas toi, mais moi j’ai hâte.


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