
J’ai avoué dans mon dernier billet que j’essayais d’éviter les refus à la table. Ce qu’un grand penseur actuel du jdr, par ailleurs brillant pédagogue, a fort élégamment résumé par : « ben oui, mais c’est ça jouer au jdr : tu joues un rôle, et les autres te balancent des trucs dans les pattes, et toi tu te démerdes avec ».
Avec mes camarades improvisateurs, nous faisons une différence entre le jeu en force, et le jeu en confiance. Question de goût et de sensibilité, je n’aime pas la sensation du jeu en force : je n’aime pas qu’on m’impose une proposition, même si le joueur a théoriquement le droit de le faire, et je n’aime pas non plus qu’on m’enferme dans une proposition (ce qu’on appelle en impro une rudesse). Lire la suite